Chorus (Bm FA#m SIm FA#m SIm / FA# SIm FA# SI SOL LA FA#)
SIm FA#m SIm
Rhapsode rhapsode que racontent tes odes
SIm FA#m SIm
Qu'est ce que tu vantes l'exode des tiens
SIm FA#m SIm FA#m SIm
Rhapsode rhapsode t'écouter c'est commode Quand tu changes de mode lydien
FA# SIm FA# SI SOL LA FA#
Manque rien ni le vin ni le vent Manque rien ni le temps
Manque rien ni le pain sur la planche Manque rien ni la chance
Verse 1 ( Em Fm# Bm...E Bm / C D Bm ...A G Bm/ Am7 D Bm Am7 Bm)
MIm FA#m SIm MIm FA#m SIm
Dans les hautes plaines d'Anatolie Plaines de steppes
SIm MIm FA#m SIm MI SIm
Vivait un homme nommé Abdel ZEYNIKI Elève d'Alep
DO RE SIm DO RE SIm
C'était un vieux chanteur Turc Un chanteur aveugle
DO RE SIm LA SOL SIm
Bon poète et joueur de luth plume d'aigle comme ongle
LAm7 RE SIm LAm7 RE
Il chantait ce qu'il ne voyait pas la faune et la flore
LAm7 RE SIm LAm7 SIm
De la vie des hommes et de leur trépas maudite soit l'aumône
DO RE SIm DO RE SIm
Pour qu'il chante fallait une belle veillée digne d'ancêtres
DO RE SIm LA SOL SIm
S'il chantait c'était pour parjurer le mauvais sort fait aux êtres
Chorus (Bm FA#m SIm FA#m SIm / FA# SIm FA# SI SOL LA FA#)
Verse 2 ( Em Fm# Bm...E Bm / C D Bm ...A G Bm/ Am7 D Bm Am7 Bm)
Dans une haute ferme d'Anatolie fume une chambre
Dans laquelle chante Abdel ZEYNIKI quittant son ombre
Il pouvait psalmodier jusqu'à l'aube lorgnant l'aurore
Son soleil et sa lumière chaude venant du dehors
Il tâtait comme ça en avançant une canne comme épée
Quand soudain il sent le corps brûlant d'un oiseau à ses pieds
De ses deux mains il l'enveloppa le portant à ses lèvres
Il lui chante un poème kizil bach plus beau que l'or des orfèvres
Verse 3 ( Em Fm# Bm...E Bm / C D Bm ...A G Bm/ Am7 D Bm Am7 Bm)
Dans les hautes coutumes d'Anatolie il y a celui de l'accueil
On ne laisse un oiseau ni gir ni gémir esseulé sur son seuil
Et le geste d'Abdel ZEYNIKI est celui d'un enfant
Qui va faire de son âme si petit un amour bien plus grand
Et l'oiseau ne pouvant plus voler était bien à l'écoute
Du rhapsode à la voix voilée par la poussière de la route
C'est en écoutant tout le temps restant que ses ailes ont poussés
Et qu'Abdel bien moins aveugle qu'avant à fini par migrer
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